ROQYA : GUÉRISON PAR LA LECTURE DU CORAN

 La Roqya char‘iya est une méthode de guérison qui passe par la lecture de versets coraniques et d’invocations que Le Prophète( صلى الله عليه و سلم) nous a transmis et ce, en respectant les règles conformes à la Sunna.

وَنُنَزِّلُ مِنَ الْقُرْآنِ مَا هُوَ شِفَاء وَرَحْمَةٌ لِّلْمُؤْمِنِينَ وَلاَ يَزِيدُ الظَّالِمِينَ إَلاَّ خَسَاراً

(S17V82)

De ce Coran, Nous ne faisons descendre que ce qui apporte aux croyants guérison et miséricorde ; mais cela même ne fait qu’enfoncer les iniques dans leur perdition.

*Dieu informe sur ce qu’il en est du Coran. Ce livre est guérison et miséricorde pour les croyants, c’est-à-dire qu’il fait dissiper des cœurs le doute, l’hypocrisie, l’association, et qu’il procure la foi, la sagesse, le désir de faire le bien, de le rechercher. En revanche, pour le dénégateur c’est le contraire qui se passe : quand ce dénégateur entend, il s’enfonce encore dans la dénégation. C’est que la carence réside dans le dénégateur, non dans le Coran :

قُلْ هُوَ لِلَّذِينَ آمَنُوا هُدًى وَشِفَاء وَالَّذِينَ لَا يُؤْمِنُونَ فِي آذَانِهِمْ وَقْرٌ  

           وَهُوَ عَلَيْهِمْ عَمًى أُوْلَئِكَ يُنَادَوْنَ مِن مَّكَانٍ بَعِيد

(S 41V44)

(…) Dis : « Il est pour les croyants guidance et guérison. » Ceux qui n’y croient pas ont dans l’oreille une surdité, le message est sur eux cécité. Ceux-là n’en perçoivent plus qu’un appel lointain. » 

 فَأَمَّا الَّذِينَ آمَنُواْ فَزَادَتْهُمْ إِيمَاناً وَهُمْ يَسْتَبْشِرُونَ

Dans les Ténèbres, la Lumière; la ruqyah (la roqya: lecture du Coran)(…) Eh bien ! Ce qui croient, elle les grandit dans la foi , ils s’en épanouissent.(S9V124)

 

 *Source : Exégèse du Coran ; Ismael ibn Kathir. Traduction : Harkat Abdou.

– D’après Ibn Abbas, certains Compagnons du Prophète passant près d’un point d’eau, y trouvèrent un homme piqué par un scorpion. Un homme du groupe des gens possédant ce point d’eau se présenta à eux et leur dit : « Y a-t-il parmi vous quelqu’un pratiquant la Ruqyah (Roqya)? Il y a un homme près de ce point d’eau qui vient d’être piqué par un scorpion.  A ces mots, un des compagnons se rendit auprès de l’homme et récita la Fatiha moyennant des moutons. En effet, l’homme en question guérit… Lorsque le compagnon qui avait récité la Fatiha arriva auprès de ses compagnons en emmenant quelques moutons, ceux-ci réprouvèrent la chose et s’exclamèrent : « tu as pris un salaire pour le Livre de Dieu ! » A leur arrivée à Médine, ils dirent au Prophète :

– « O Messager de Dieu ! Il a pris un salaire pour le Livre de Dieu. – Le salaire le mieux justifié, répondit Le Messager de Dieu, est celui que vous prenez pour le Livre de Dieu. » (Sahih Bukhary)

– Ibn Abbas nous a informé que Le Prophète( صلى الله عليه و سلم) a dit : « Les communautés me furent présentées. Je vis un Prophète accompagné d’une poignée de personnes, un autre accompagné d’un ou deux hommes, et un autre que personne n’accompagnait. C’est alors qu’une foule immense me fut présenté, et je crus qu’il s’agissait de ma communauté mais on me dit : « ceci est Mussa et son peuple». Je promenai à nouveau mon regard quand je vis une autre foule immense.

On me dit « ceci est ta communauté. Soixante dix mille de ses membres entreront au paradis sans jugement, ni châtiment « .

Et Le Prophète ( صلى الله عليه و سلم) se leva et rentra chez lui. Les gens se mirent à discuter sur ces soixante-dix mille personnes. Certains dirent : «Ce sont peut-être les compagnons du Prophète ». D’autres avancèrent : « Ce sont peut-être ceux qui sont nés dans l’Islam et qui n’ont jamais rien associé à Allah. » Et d’autres suppositions furent émises. C’est alors que Le Prophète( صلى الله عليه و سلم) sortit de chez lui et on l’informa du sujet de la discussion.

IL dit : « Ce sont ceux qui ne demandent pas qu’on leur fasse de Ruqyah (Roqya), ni de cautérisation, qui ne consultent pas les augures et qui placent toute leur confiance en leur seigneur. »

‘Ukkashah ibn Mihsan se leva et dit : « Invoque Allah pour que je fasse partie de ce groupe de personnes ». Le prophète ( صلى الله عليه و سلم) répondit : « Tu en fais partie. » Un autre homme se leva et demanda la même chose.Le Prophète lui dit : « ‘Ukkashah t’a devancé. » (Rapporté par Al bukhary et Muslim)

Concernant ce Hadith, la portion qui nous intéresse dans l’argumentation réside dans la parole du Prophète ( صلى الله عليه و سلم):

IL dit : « Ce sont ceux qui ne demandent pas qu’on leur fasse de Ruqyah (Roqya), ni de cautérisation, qui ne consultent pas les augures et qui placent toute leur confiance en leur seigneur. » : Ces caractéristiques ne signifient pas que ceux qui ont réalisé le Tawhid délaissent l’accomplissement des causes, contrairement à certains qui ont déduit de ce hadith que la perfection était de n’accomplir aucune cause, ou de ne pas se soigner du tout. Ceci est une erreur. En effet Le Prophète subissait des Ruqa (pluriel de Ruqyah (Roqya)), il se soignait et ordonnait aux gens de se soigner, de même qu’il a ordonné à un Compagnon de pratiquer la cautérisation et autres.

Ce hadith ne signifie pas que ces personnes n’accomplissent aucune cause, ou n’ont jamais eu recours aux médicaments. Ces pratiques ont été spécifiquement citées car très souvent le cœur s’oriente et se lie à celui qui pratique la Ruqyah (Roqya), s’attache à la cautérisation et à celui qui la pratique et aux augures. Cela cause donc une diminution de la Confiance en Allah.Quant au fait de se soigner, c’est une chose légiférée, tantôt obligatoire et tantôt conseillée, ou, comme dans certains cas, simplement autorisée. Le Prophète ( صلى الله عليه و سلم) a dit en effet :

« Soignez-vous, serviteurs d’Allah, mais ne le faites pas par des moyens illicites ». *

 

 D’après Aicha, Le Messager de Dieu( صلى الله عليه و سلم) faisait la Ruqyah (Roqya)  en disant : « Efface le mal, Seigneur des Hommes ! Tu détiens en Tes Mains la guérison…Hormis Toi, personne n’écarte le mal. » (Sahih Bukhary)

* Source : Le résumé du commentaire du Livre de l’unicité intitulé « Le Comble des Souhaits » ; Commentaire de Cheikh Salih ibn ‘abdil ‘aziz Al cheikh ; résumé par Muhammad ibn Hussayn Al Qahtani.

  LA ROQYA POUR CELUI QUI SOUFFRE D’UNE MALADIE OCCULTE

A ce propos, Aïcha (que Dieu l’agrée) a dit : un homme des Banû Zurayq, que l’on appelle Labîd Ibn al-A sam, ensorcela le Prophète  (صلى الله عليه و سلم), au point où il croyait avoir fait une chose sans qu’il l’ait vraiment faite. Un jour (ou une nuit), au moment où il était chez moi, il fit des prières avant de me dire : –  O Aicha ! Sais-tu que Dieu vient de me montrer ce que je lui ai demandé ? Deux hommes sont venus me trouver ; l’un s’est assis à ma tête, et l’autre à mes pieds. L’un a dit à l’autre : -Quel est le mal de cet Homme ?Il est ensorcelé, a répondu l’autre-Qui l’a ensorcelé ?Labid ben al-Asam -Avec quoi ? -Avec un peigne, quelques cheveux et les spathes d’un palmier mâle.- Où sont-ils ?-Ils sont placés dans le puits de Dharwan. 

Le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) se dirigea vers le puits avec quelques-uns de ses compagnons et retira les spathes. A son retour, il dit : -« O Aïcha ! Son eau paraissait avoir la couleur du henné et ses palmiers paraissaient être des têtes de serpents /démons – Pourquoi ne retires-tu pas le contenu des spathes ? Lui demandai-je. – Dieu m’a guéri et je ne veux causer quelque mal aux gens. » Enfin, il donna l’ordre et on combla le puits. (Rapporté par Bukhari, Abu Usama, Abu Damra, Abu az-Zinad.)

Le prophète ( صلى الله عليه و سلم)  a dit : Lisez Sourate « Al-Baqara » car la lire est une bénédiction et l’abandonner est une perte, et les sorciers ne peuvent rien accomplir contre une personne qui lit Sourate « Al-Baqara » Rapporté par Mouslim.

– Abou Said Al Khoudri a dit : « Le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) se mettait sous la protection de Dieu contre le génie et le mauvais œil  jusqu’à ce que descendirent les deux derniers chapitres du Coran destinés à protéger contre ces deux fléaux. Lorsque ces deux Chapitres furent révélés, il se contenta  de les réciter sans prononcer d’autres formules ».( Rapporté par At-Tirmidi)

– D’après az-Zuhry, qui se réfère à Urwa, Aîcha rapporte qu’au cours de la maladie qui précéda sa mort, Le Prophète ( صلى الله عليه و سلم) s’insufflait à lui-même en récitant les 2 Sourates Préservatrices. Quand son mal était devenu intense, je lui fis moi -même ces insufflations et lui faisais passer sa main sur son corps dans l’espérance d’en avoir une bénédiction. » (Sahih Bukhary)

– D’après Abou Hourayra, Le Messager de Dieu ( صلى الله عليه و سلم  ) a dit : « Le croyant ressemble à une tige qui s’incline puis se redresse à cause du vent. Quant au pervers, il ressemble au cèdre qui reste rigide jusqu’à ce que Dieu, s’il le veut, le brise. » (Sahih Bukhary)

http://www.sajidine.com/medecine-prophetique/roqya/index.htm

http://monremedepourlavie.com/category/bienfaits-de-la-sourate-al-baqara/

 

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Posted in roqya on mars 13, 2015. Étiquettes :
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